Secteurs d'activités - COMMERCE & INDUSTRIE | |
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COMMERCE ET INDUSTRIE L'industrie représente 20% du PIB ivoirien et occupe 13% de la population active. Son développement résulte d'une volonté étatique initiée depuis l'indépendance avec la mise en place d'un code des investissements attractif. Plutôt bien diversifié, le secteur s'appuie cependant sur trois filières principales: l'agro-industrie, le textile et les matériaux de construction. Mais la plupart des industries de transformations demeurent absentes du paysage économique ivoirien. LA BRANCHE AGRO-ALIMENTAIRE Le cacao est l'exemple parfait pour illustrer nos propos, avec la présence des deux géants américains, ADM (Archer Daniels Midland) et Cargill, ainsi que les suisses Barry Callebaut (voire la section agriculture pour les profils de ces compagnies). Ces sociétés sont, pour la plupart, entrées récemment en Côte d'Ivoire, en reprenant les activités de groupes historiques ivoiriens, notamment le groupe SIFCA. Un des défis de l'industrie ivoirienne dans les prochaines années, est de développer son activité de transformation des matières premières, plutôt que de les exporter brutes. Le cacao, encore une fois, doit montrer l'exemple dans ce domaine, ce qu'il commence déjà à faire avec l'inauguration de la première usine de transformation du cacao à San Pedro. L'usine SUCSO produit entre 12 000 et 15 000 t par an de chocolat. Parmi les autres produits de l'agro-industrie ivoirienne on compte le café, le sucre, le coton, le lait, l'huile de palme et bien entendu la production de boisson el le tabac qui sont transformés localement. La plupart de ces produits sont exportés dans la sous région. LE TEXTILE En 1998, la société publique CIDT (compagnie ivoirienne de développement des textiles) fut scindée en 3 blocs géographiques, donnés en gestion à trois opérateurs économiques qui devaient structurer la commercialisation du coton en Côte d'Ivoire. Deux groupes privés, LCCI (malien) et Ivoir Coton (Israà«l et URECOSCI (union des producteurs de coton de Côte d'Ivoire). Les routes coupées, depuis le début de la crise politique, empêchent le transport du coton vers Abidjan et son port. La filière coton souffre considérablement de cette situation, ainsi que toute la région nord, le coton étant la principale ressource de la zone. La compagnie cotonnière de Côte d'Ivoire LCCI (société d'égrenage de coton), propriété du richissime homme d'affaire malien Sidi Mohamed Kagnassi, est mise en faillite depuis décembre 2006. Depuis aoà»t 2007, une autre entreprise du secteur, la DOPA (société de développement des opérations de produits agricoles) connaà®t d'énormes difficultés, les producteurs se disent désabusés, parce que leurs différentes livraisons ne sont pas payées depuis 2003. Dans cette ambiance morose, la filière coton enregistre une chute spectaculaire de sa production passant de 396 000 t à 186 000 t entre 2002 et 2004. Elle se situe tout juste à 267 000 t en 2005-2006, alors qu'avant la crise pouvait espérer une production aux alentours de 500 000 t. Les Difficultés de la filière et des ses principales entreprises, est une préoccupation majeure du gouvernement, le secteur est important pour le pays, notamment en terme de main d'Å“uvre. Il est difficile de connaà®tre l'impact de la crise à court terme, mais le ministère de l'Agriculture soutient comme il peut la filière. Les forces nouvelles au nord, ainsi que les opérateurs économiques privés tentent aussi par de nouvelles initiatives de maintenir l'activité cotonnière dans la région, car un effondrement complet aurait des conséquences difficilement évaluables pour tout le monde. LA CHIMIE Les industries chimiques sont peu développées en Côte d'Ivoire. Cependant elles connaissent des indices d'avancée intéressante avec un taux de croissance de 8,3 % en 2004 et de 8, 4 % en 2005.
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