Secteurs d'activités - AGRO-INDUSTRIE (Les autres cultures) | |
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COTON L'opérateur unique de la fibre coton était la CIDT avant sa privatisation. Aujourd'hui, avec la fin du monopole de la CIDT différents acteurs de la filière se positionnent sur les secteurs d'égrenage et de collecte, de gestion des intrants et de l'encadrement comme LCCI, Ivoire Coton et l'URECOS-CI, la principale faitière des coopératives cotonnières. URECOS-CI regroupe 1200 coopératives de base et 50 unions de coopératives, elle contrôle 90% de la production nationale de coton avec 128 000 producteurs. Après la privatisation de la CIDT, on a enregistré 12 usines d'égrenage dont 6 pour LCCI et Ivoire Coton, 4 pour la CIDT nouvelle, une seule usine à M'bengué et une autre pour URESCOS-CI à Korhogo. PALMIER A HUILE Les valeurs d'exportation d'huile brute, d'huile raffinée et l'huile palmiste représentent environ 50 milliards de FCFA. Les perspectives de la filière palmier sont au niveau de sa compétitivité, avec une journée de travail valorisée en moyenne à 2500 F CFA par jour ; et le développement de la production avec un secteur villageois en croissance qui devra assurer les années futures, la majorité de l'approvisionnement des huileries. En aval de la production, les deux transformateurs Blohorn-Unilever et Cosmivoire dominent le marché ivoirien des produits dérivés de l'huile de palme (corps gras et cosmétiques) et se positionnent sur le marché de l'UEMOA. COCOTIER HEVEA La production reste détenue par des sociétés hévéà¯coles dont les plus importantes sont SAPH et SOGB, un groupe de quatre plus petites (CCP, SAIBE, TRCI, CHC) et le secteur villageois (7 000 planteurs). Les exportations s'élèvent à 118 000 t de caoutchouc naturel pour une valeur de 41,7 milliards de FCFA. La filière caoutchouc occupe la 6e position en valeur des filières d'exportation derrière le cacao, le coton, le café, l'huile de palme (brute et raffinée), et la banane. L'industrie du pneu reste l'un des principaux débouchés de la filière avec la société MICHELIN. Le financement du secteur annoncé par les planteurs devrait se faire à travers le fonds de développement de l'hévéaculture (FDHEV). BANANE - ANANAS Les exportateurs de bananes sont également des exportateurs d'ananas à l'exception d'une société. L'organisation représentative de la filière est l'OCAB créée en 1991. Cette organisation a pour vocation de promouvoir les bananes, l'ananas et les mangues de Côte d'Ivoire par l'organisation de la profession, du transport et de la mise en marché. La filière banane/ananas représente 3% de la valeur des exportations ivoiriennes avec 81 milliards de FCFA et se classe au 4e rang derrière le cacao, le coton et le café (hors filières bois et conserves). BANANES ANANAS L'ananas frais représente 1,2% en valeur des exportations ivoiriennes, soit 34 milliards de FCFA. L'Union européenne détient 66% des parts de marché, c'est le seul débouché de la Côte d'Ivoire. La production d'ananas est essentiellement destinée à l'exportation, cependant environ 38 000 t sont consommées annuellement sur le marché ivoirien. Il existe 22 structures regroupées au sein de l'OCAB qui assurent la collecte et l'exportation de l'ananas. Quatre gros exportateurs SCB, CFC, FDL et BANADOR contrôlent environ 60,5% des enlèvements. SUCRE Le sucre roux occupe une place prépondérante avec 53% des volumes vendus, suivi par le sucre blanc en morceaux (20%) et le sucre blanc cristallisé (1,5%) et la filière agroalimentaire absorbe 12% des volumes sous forme de sucre blanc industriel. L'UEMOA représente un marché potentiel de 63 millions de consommateurs. Au sein des 8 pays, la production sucrière est environ 330 000 t et ne couvre que 50% de la consommation, le solde est importé. La production sucrière ivoirienne représente 54% de la production des Etats Ouest africains et 26% de la demande. Ce marché de l'UEMOA offre à moyen terme les perspectives de développement pour les entreprises ivoiriennes SUCAF et SUCRIVOIRE.
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