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Secteurs d'activités > GENERALITES  

GENERALITES


La perle de l'Afrique de l'Ouest n'a plu le même éclat depuis que le pays traverse une grave crise politique. Beaucoup pensaient que ce pays de cocagne ne pourrait connaître pareille crise, se croyant protégés par les dieux, comme immunisés.
Cependant, malgré cette forte crise qui a conduit à une division du pays en deux, la Côte d'Ivoire ne s'est jamais complètement effondrée, l'économie a fait mieux que résister, avec des résultats inattendus pour une période d'instabilité. Certes les indicateurs économiques ne sont pas aux niveaux qui devraient être les leurs, mais les grands agents économiques ont maintenu leurs activités, se sont même développés, et investissent aujourd'hui dans le futur du pays. Et si beaucoup d'entreprises ont quitté la Côte d'Ivoire pour s'installer dans les pays voisins, on note aujourd'hui un retour progressif des sociétés qui n'ont pas trouvé ailleurs, les infrastructures et la qualité de vie qu'elles avaient laissé derrière elles. Depuis quelques années, la situation politique et économique du pays s'est détériorée. Les populations en sont les premières victimes et la pauvreté est particulièrement criante. La famine et les maladies comme le sida progressent très vite et les déplacements de populations dus à la guerre ont fragilisés la base sociale du pays. Mais depuis quelques mois, avec l'accord de paix de Ouagadougou, les Ivoiriens espèrent sortir définitivement de cette longue crise, et de véritables signes de reprise économique sont aujourd'hui visibles.

L'agriculture reste encore aujourd'hui le secteur dominant de l'économie de la Côte d'Ivoire, tant les ressources naturelles de ce pays sont importantes ; on dit souvent que c'est un pays béni des dieux, car tout ce que l'on y plante poussera en abondance.

Les principales ressources proviennent des cultures industrielles (café, cacao, ananas, hévéa, palmier à huile, coco...) et sont le plus souvent destinées à l'exportation. L'exploitation forestière et la pêche sont aussi des activités très développées.

Mais la Côte d'Ivoire a bien d'autres richesses, et offre des opportunités dans divers secteurs d'activités.

Le secteur industriel comporte essentiellement des industries agroalimentaires, mais également des industries textiles et pétrolières qui prennent de l'ampleur ; néanmoins la plupart des industries de transformation demeurent absentes du paysage économique ivoirien.

Le développement du secteur tertiaire, avec l'implantation de banques commerciales internationales et l'accroissement du nombre de sociétés de service, semble refléter la tendance de ces dernières années.

LA CROISSANCE ECONOMIQUE

L'économie de la Côte d'Ivoire, poids lourd économique de l'Afrique de l'Ouest francophone, résiste grà¢ce à la montée en puissance de sa production de pétrole, premier poste d'exportation devant le cacao.

La Côte d'Ivoire a affiché en 2006 un taux de croissance de 1,8%, stable par rapport à 2005, et qui pourrait atteindre 2% en 2007, selon le dernier rapport de la Banque Centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO), Ces Chiffres confirment la légère reprise amorcée à partir de 2004, après plusieurs années d'instabilité politique et de croissance négative (-0,4% en moyenne sur 2000-2005).

le processus de réconciliation en Côte d'Ivoire a permis à l'économie ivoirienne d'atteindre un PIB de 8450,7 milliards de FCFA en 2005. Le taux de croissance était de 1,6 en 2002, -1,7 en 2003, +1,5 en 2004 et de +1,8 en, 2005.

Croissance par secteur d'activité

  2002 2003
Services 0% 1%
Agriculture 0% 4%
Industrie -1% -1%
BTP 0% -1%
Transport, Communications et Commerce 0% 0%
Autres -2% 0%

PRODUIT INTERIEUR BRUT

En 2005, la reprise des échanges extérieurs s'est confirmée : les importations ont progressé de 18,5%, et les exportations de 8%. Depuis 2002, l'excédent commercial est en recul constant. En 2005, il s'est encore dégradé de 9% pour atteindre 1. 262 milliards de FCFA. Ce repli par rapport à 2004 s'explique notamment par la baisse des exportations de cacao et la hausse des importations de biens d'équipement. Même si l'augmentation de l'excédent pétrolier, liée à la forte hausse des prix internationaux de l'énergie, a eu un impact favorable sur la balance commerciale, elle n'a donc pas compensé totalement la faiblesse des cours internationaux du cacao et la hausse des importations. Le solde des transactions courantes, quant à lui, est, pour la première fois, déficitaire de 6,6 milliards de FCFA (soit environ 0,5% du PIB), principalement en raison de la dégradation du solde commercial.

REPARTITION DU PIB PAR SECTEURS D'ACTIVITE EN 2005

Contribution au PIB

–  Services       –  BTP
–  Agriculture  –  Transport et NTIC
–  Industrie      –  Autres

INFLATION

L'inflation a été maîtrisée, mais d'importantes variations de prix existent entre le Nord, les zones rurales et Abidjan. Malgré les augmentations de prix du carburant à la pompe, du prix de la baguette de pain et du tarif des transports, l'inflation était de 3,5% en 2003, 1,4% en 2004, 3,9% en 2005 et de 2,5%. 2006. Il est important toutefois de souligner qu'en 2001 elle était de 4,3%. Quatre ans après le début de la crise militaro-politique qui a porté un sérieux coup à l'économie ivoirienne, l'environnement économique et financier semble donner des signes encourageants. Avec l'accord de paix d'Ouagadougou, les perspectives d'une reprise économique sont plus que favorables.

Taux d'inflation année par année

Année

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

en %

2,5

4,3

3,1

3,5

1,4

3,9

2,5

EMPLOI

Avec plus de 70%, de sa population ayant moins de 25 ans, la Côte d'ivoire est confrontée à un taux de chômage élevé. Selon les statistiques issues de l'enquête sur le niveau de vie des ménages en 2002, le chômage touche davantage les jeunes de 15 à 34 ans. Leur taux de chômage était de 19,3% sur l'ensemble du pays. Quant à la pauvreté avant la crise, son taux était de 33,3% en 2001, quelques mois après le début de la crise, ce taux était estimé à 44,4%.

La meilleure faà§on de vaincre ou de réduire le chômage et par ricochet la pauvreté, c'est de produire de la richesse à travers la création de petites et moyennes entreprises. Selon les statistiques, en 1999, les PME représentaient 86% des entreprises, 18% du PIB, 12% des investissements et 20% de l'emploi salarié moderne.

La mise en Å“uvre de mécanismes de création d'emplois jeunes notamment à travers les différents fonds ciblés (fonds sociaux, etc.) n'a pas produit les effets escomptés.
L'impact de la crise actuelle pourrait se traduire par une amplification du chômage des jeunes qui exacerberait la pauvreté et menacerait la sécurité et la paix sociale. Des politiques sociales soutenues devront être mises en Å“uvre dans cette perspective afin de relever les défis suivants : adéquation entre la formation et l'emploi ; mise en place d'une politique efficace de l'auto emploi favorisant l'insertion des jeunes et en particulier les groupes spécifiques vulnérables ; renforcement de l'accès des jeunes au crédit ; développement d'activités génératrices de revenus et de réinsertion des jeunes notamment en milieu rural ; développement du secteur privé ; développement du micro crédit orienté vers les PME/PMI et enfin renforcement du système d'information sur le marché de l'emploi.

LE PROCESSUS DE PRIVATISATION

GENERALITES ET STRATEGIE DU GOUVERNEMENT
En 1990, le gouvernement a lancé un vaste programme de privatisations dans le cadre d'une politique globale de réformes visant à améliorer la compétitivité de l'économie ivoirienne : réduire la charge que représente le secteur des entreprises publiques pour les finances de l'Etat ; rationaliser l'allocation des ressources, favoriser la participation du secteur privé dans les activités productives et conduire un plus grand nombre d'acteurs de la vie économique nationale à se prendre en charge.

  • Taille du programme : 60 entités devaient être privatisées sur un portefeuille de 120 entreprises publiques implantées dans tous les grands secteurs d'activité, et notamment les services d'utilité publique (électricité et télécommunications), les transports (les transports urbains, la compagnie aérienne et l'aéroport, les chemins de fer), l'agro-industriel (sucre, caoutchouc et huile de palme).
  • Cadre institutionnel : le programme est exécuté par 2 entités principales : le comité de privatisation (l'instance décisionnelle) et la cellule technique (l'organe technique), qui opèrent sous la direction du Premier ministre.
  • La décision de l'Etat de se désengager des activités industrielles et commerciales appelle l'introduction d'un nouveau cadre réglementaire afin de guider les activités du secteur privé et de fournir un garde-fou pour protéger les intérêts des consommateurs. La commission de la concurrence créée au début des années 1990 au sein du ministère du Commerce n'a pas été efficace. Il faut trouver une solution plus adaptée. D'o๠le souci du gouvernement de demander le concours de la Banque Mondiale pour effectuer une étude du cadre réglementaire.

BILAN DES OPERATIONS ET EVALUATION GLOBALE DU PROGRAMME
Les résultats sont très bons ; les 48 transactions achevées au 31 octobre 1998 ont rapporté quelques 450 millions de dollars, représentant en moyenne 3,5 % du PIB et 5 % du revenu annuel par habitant pour la période 1990- 1997.

  • La part des entreprises publiques dans le PIB a été  ramenée de 10,4 % en 1990 à 6,5 % en 1997.
  • Depuis la privatisation, l'investissement est rigoureux dans tous les secteurs et les résultats des entreprises privatisées se sont améliorés.
  • La Capitalisation de la Bourse d'Abidjan a plus que triplé (passant de 400 millions de dollars en 1993 à 1 milliard de dollars en 1996, puis à 1,5 milliard de dollars à l'heure, actuelle en tant que marché boursier régional).
  • Principaux facteurs de succès : Réelle volonté politique des autorités ;
  • Peu de licenciements sauf pour les chemins de fer ;
  • Promotion active pour attirer des investisseurs stratégiques sérieux ; prises de participations étrangères acceptées
  • Les privatisations des entreprises clés doivent être achevées et un cadre réglementaire libéralisé doit être introduit parallèlement ; ces entreprises sont la SIR (secteur pétrolier), la SOTRA (transports urbains) et Air Ivoire (Transport aérien).
  • La présence de l'Etat reste très forte dans le secteur financier.

BOURSE REGIONALE DES VALEURS MOBILIERES.
Les pays de l'UEMOA, soucieux de favoriser l'émergence et le développement d'un marché financier régional susceptible de mobiliser l'épargne et d'attirer les investisseurs internationaux dans les différents pays membres, ont créé le 18 décembre 1996 à Cotonou, la Bourse régionale des valeurs mobilières.

Elle a pour objet de centraliser le marché financier boursier régional des pays membres pour assurer la cotation des valeurs mobilières tant nationales qu'étrangères. Le siège fixé à

Abidjan est connecté à des antennes de cotation établies dans les 6 autres pays de l'UEMOA.
La Bourse régionale des valeurs mobilières est un marché au comptant, assurant deux séances par semaine dont les négociateurs sont les sociétés de gestion et d'intermédiation (SGI).

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